Dans la lignée de Marguerite Duras, Simone de Beauvoir ou Annie Ernaux, l’écriture d’Édouard Louis se déploie à partir de son existence. Après avoir marqué nombre de ses lecteurs avec ses deux premiers romans aux allures biographiques, En finir avec Eddy Bellegueule en 2014 et Histoire de la violence en 2016, il répond à l’invitation du metteur en scène et interprète Stanislas Nordey en nous livrant un texte à dire, à lire, une œuvre pour le théâtre.
Dans Qui a tué mon père, Édouard Louis décrypte les mécanismes de domination qui broient les êtres et leurs relations. Stanislas Nordey met en scène et interprète la parole et le regard d’un fils sur son père, depuis les premiers souvenirs d’enfance jusqu’à sa « mort sociale ».
Qui sont les gens qu’on appelle « les classes populaires » et dont les femmes et hommes politiques ne cessent de parler comme étant des « fainéants » ou des « exclus » ?
Une certaine classe ouvrière d’une région défavorisée de la France d’aujourd’hui ?
Avec ce texte, Édouard Louis s’engage dans ce qu’il nomme une
« littérature de la confrontation » où le politique rejoint l’intime et raconte le corps des hommes.
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