Lun. 1er février 2021 – 14h30
Salle des fêtes – Mondragon
201 Avenue de la Libération
Théâtre
Jeune public à partir de 10 ans
Représentation scolaire accès tout public possible
PLACES LIMITÉES SUR RÉSERVATION AU 06 74 49 21 63
Durée : 50 minutes
Tarifs :
Tarif enfant : 6€ – Tarif adulte : 8€
Distribution :
Production Compagnie Souricière
De Dennis Kelly
Traduction : Pauline Sales et Philippe Le Moine
Mise en scène | Scénographie : Vincent Franchi
Avec : Cécile Petit et Nicolas Violin
Assistanat à la mise en scène : Maëlle Charpin
Lumière | Régie générale : Léo Grosperrin
Création musicale : Benjamin Delvalle
Administration : Mozaïc
© Christian Mazella
Coproduction : Théâtre des Halles, théâtre Massalia, Centre Dramatique Des Villages du Haut Vaucluse, réseau traverse.
La compagnie Souricière est soutenue par la Ville de Toulon, la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, le Département du Var, la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur et la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Alice et Max sont deux enfants turbulents.
Pas une bêtise ne leur échappe pour faire tourner en bourrique leur institutrice. Elle finit par rendre les armes, et séjourner en maison de repos pour dépression nerveuse.
Arrive alors un nouveau directeur : un troll. Il règne sans pitié sur l’école en forçant les élèves à travailler toute la journée dans une mine d’or. À la moindre incartade, les garnements sont dévorés par la créature.
Alice et Max tentent de se rebiffer mais les adultes ne semblent pas prendre au sérieux leur détresse. Ni leur maman, ni l’inspecteur des écoles, ni l’agent de police… et encore moins le Président de la République.
Ils se désespèrent d’être entendus, jusqu’à ce que sorte de leurs cerveaux une brillante idée…
Note d’intention du metteur en scène – Vincent Franchi
Quand Alice et Max échouent systématiquement à se faire entendre par leur mère, l’inspecteur des écoles, l’agent de police et jusqu’au Président de la République, je ne peux m’empêcher d’entendre derrière ces « choux blancs » une crise de la Démocratie et des institutions qui refusent de voir la réalité d’un problème, préférant se cacher derrière un langage formaté.
Pourtant, c’est précisément par le langage qu’Alice et Max vont trouver la clé : apprendre à « parler le troll ». Faire un pas vers le troll, et entrer en dialogue avec lui pour résoudre cette crise par les mots, et éviter ainsi la violence des actes. Le pouvoir du langage permettra à ces deux enfants de vaincre leur peur, et de regarder le troll non-plus comme le monstre fantasmé, mais comme la figure de l’étranger, celui qui ne parle pas notre langue. Toutes ces différences peuvent inspirer de la crainte et de la haine si l’on ne cherche pas à dénouer les malentendus. On peut donc parfaitement lire cette pièce comme l’histoire d’une émancipation, celle de deux futurs citoyens qui observent avec leurs yeux d’enfants un monde complexe.
Vidéo
Photos
© Christian Mazella
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