Les vilains
D’après Ruzzante – CDDV Prod
25 novembre 2021
Espace culturel – Vaison-la-Romaine
16 et 17 décembre 2021
Salle Brassens – Bollène
Théâtre
Durée estimée : 1h30
Distribution :
D’après Ruzzante
Texte André Gilles
Mise en scène et scénographie : Gilbert Barba
Construction décor :
Benoit Léon et Marie Meyer
Costumes : Marie Meyer
Perruquière : Nathalie Champigny
Avec : Gilbert Barba, Benjamin Kerautret,
Nolwenn Le Doth, Julien Perrier, Frédéric Richaud, Agnès Sighicelli
Maquette : Gilbert Barb
Coproduction : Théâtre des Halles, théâtre Massalia, Centre Dramatique Des Villages du Haut Vaucluse, réseau traverses.
La compagnie Souricière est soutenue par la Ville de Toulon, la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, le Département du Var, la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur et la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur.
En partenariat avec la DRAC dans le cadre du plan de relance pour la culture en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Les Vilains, ce sont plusieurs farces d’Angelo Beolco dit Ruzzante, auteur italien du 16ème siècle, assemblées et traduites par André Gille, traducteur et acteur contemporain. Son adaptation est fidèle à l’expression populaire et garde la trace de la Comedia dell’arte.
Les vilains, ce sont des paysans padouans déracinés par les guerres dont s’inspire Ruzzante. Comme avec Chaplin, la guerre, la misère, la faim, la violence font rire. Ici nous l’avons transposée au 20ème siècle, dans les années 1940. Ils sont chez nous proches des Affreux, sales et méchants d’Ettore Scola. Ces vilains-là sont cocasses, au langage fleuri proche de Rabelais. S’ils avaient une devise, ce serait : chacun pour soi et Dieu pour tous. Ils sont tour à tour dupes les uns des autres. Comme dit un personnage : l’amour est une méchante affaire !
C’est autour de l’amour que les intrigues se tissent et dévoilent les problèmes sociaux.
Angélo Beolco dit Ruzzante a écrit ces farces dans une époque agitée par les guerres et pourtant il fait rire. Ses antihéros nous touchent car ils sont une partie de nous-même et leur rusticité nous amuse. Cette pièce comprend des ruses, des filouteries, des expressions bien vertes sur l’amour, des exploits gaillards, voire du machisme, de la mauvaise foi et surtout beaucoup de naïveté.
Donc nous ferons rire sans vergogne avec ces antihéros plongés dans leurs turpitudes sociales, leur immense solitude et leurs échecs amoureux.
PHOTOS
© Laure Néron
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