La Légende du saint buveur est un grand texte au même titre que Vingt-quatre heures de la vie d’une femme ou encore Le joueur d’échecs de Stefan Zweig.
Difficile de rester insensible à la beauté et à l’humanité qui émanent de cette histoire, et de ce personnage principal, Andréas, un sans-abri qui se rêve en homme d’honneur, en homme sincère, que la vie cependant a malmené, mais qui s’accroche, croit à son destin, et défend le seul bien qui lui reste, sa dignité. C’est un homme touché par la grâce, c’est sa faiblesse qui finit par devenir sa force.
Cela rejoint d’ailleurs ce que disait Romain Gary : « La force n’a jamais rien inventé parce qu’elle croit se suffire. C’est toujours la faiblesse qui a du génie. »
Commentaires récents